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Les migrateurs

L'anguille

Famille : Anguillidés

Aspect : Caractérisée par un corps serpentiforme et cylindrique, sa peau épaisse est recouverte d’un mucus abondant, et de petites écailles incrustées. Ses nageoires pectorales sont faiblement développées et ses nageoires dorsale, anale et caudale fusionnent.

Couleur : Transparente au stade de larve, elle devient brune avec le ventre jaune au stade adulte, puis argentée avant la migration vers la mer.

Taille : les plus gros sujets – généralement des femelles – atteignent jusqu’à 1,50 m alors que les mâles demeurent d’une longueur inférieure à 50 cm. Taille maximale connue : 142 cm pour 6,6 kg

Nourriture : En eau douce l’anguille est carnassière et se nourrit de vers, larves diverses, petits poissons, oeufs et alevins.

Reproduction : C’est l’une des plus impressionnantes prouesses du règne animal. Afin de se reproduire, l’anguille européenne entame une migration marathon qui la mène jusqu’en mer des Sargasses, de l’autre côté de l’océan Atlantique, au nord-est des Antilles. Soit, depuis les rivières et les eaux saumâtres du Vieux continent, un périple à la nage de plus de 5000 à 7000 km !

Caractéristiques : L’anguille fait partie des grands migrateurs. L’anguille poursuit sa croissance en eau douce durant 5 à 15 ans. Les anguilles ont une activité essentiellement crépusculaire ou nocturne. De nature nocturne, l’anguille est une habitante de l’ombre qui passe la majorité de la journée à l’abri de la lumière, tapie sous la vase ou sur le substrat. Elle demeure ainsi discrète et immobile pour s’activer la nuit et partir en quête de nourriture. L’anguille est classée en danger critique d’extinction sur la liste rouge IUCN.

Pêche : c’est à partir du mois d’avril et jusqu’à septembre que l’anguille se trouve en abondance. Si la pêche traditionnelle en plombée donne d’excellents résultats, celles au feeder, à la vermée ou encore au flotteur font également leurs preuves. Néanmoins, l’anguille fait partie des espèces menacées d’extinction. Sa pêche est donc extrêmement réglementée. Pour qu’il n’y ait pas anguille sous roche, pensez à vous renseigner avant de partir en quête de ce poisson phénoménal.

La possession d'un carnet de capture spécifique à l'anguille est obligatoire (cerfa n°14358*01). Il est téléchargeable sur le lien suivant.

L'alose feinte

SES CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

MORPHOLOGIE

L’alose feinte possède un corps fusiforme et aplati. Sa tête est latéralement comprimée et sa bouche orientée vers le haut. Son ventre et ses flancs présentent une couleur bleu-argentée. Cette teinte s’accentue au niveau de son dos, virant ainsi vers le vert-bleuté à bleu foncé. De 4 à 8 tâches noires ornent l’arrière de son opercule.

Plus petite que la grande alose, l’alose feinte mesure en moyenne 42cm pour 660g. Ses écailles le long de sa ligne latérale sont régulières. A âge égal, les femelles sont plus grandes que les mâles. C’est là, la plus grande différence entre les deux sexes et il est difficile de les différencier.

SON MODE DE VIE

MILIEU NATUREL

L’alose feinte est un poisson migrateur amphihalin, ce qui signifie qu’elle effectue une partie de sa vie en eau douce et l’autre en eau salée. Son aire de répartition s’étend de la Norvège aux côtes méditerranéennes. En mer, on la retrouve principalement en zone côtière sur des fonds de moins de 20m. En eau douce, elle est présente sur les parties inférieures des grands cours d’eau et des estuaires.

RÉGIME ALIMENTAIRE

L’alose feinte est piscivore (se nourrit de poissons) et son régime alimentaire évolue au cours de son cycle de vie. Les alosons se nourrissent essentiellement de larves d’insectes aquatiques. En zone estuarienne, elle consomme des petits crustacés et des alevins de poissons. En mer s’ajoutent des petits poissons tels que des lançons et des sprats. Dès son retour en eau douce, où elle vient pour se reproduire, les adultes cessent de se nourrir.

REPRODUCTION

L’alose feinte se reproduit en eau douce sur des frayères de cailloux et de galets. L’acte de ponte caractéristique de l’alose se nomme « le bull » (mouvements circulaires à la surface de l’eau) et a lieu la nuit de mai à juillet.

Après une courte période d’incubation, les juvéniles, nommés « alosons », grandissent en rivière avant de rejoindre l’estuaire puis la mer. Après quelques années de grossissement en mer (de 2 à 6 ans en fonction du sexe), l’alose feinte remonte les fleuves afin de s’y reproduire. L’alose feinte atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de 3-4 ans et peut se reproduire jusqu’à 5 fois dans sa vie : la plupart des géniteurs survit et retourne en mer immédiatement après la reproduction.

COMMENT DIFFÉRENCIER L’ALOSE FEINTE DE LA GRANDE ALOSE ?

La distance génétique entre la grande alose et l’alose feinte est faible ce qui permet l’hybridation de ces deux espèces. Cependant il existe des différences morphologiques entre ces deux poissons qui permettent de les identifier. Il est nécessaire de bien les différencier car la pêche de la grande alose est interdite en Gironde.

L’alose feinte est plus petite, possède un corps plus allongé et un profil dorsal moins incurvé. Sa tête est plus étroite et moins latéralement comprimé. Contrairement à la grande alose, ses écaillures le long de la ligne longitudinale sont régulières et elle possède une grosse tâche noire bien marquée en arrière de l’opercule.

L’Alose est un poisson migrateur méconnu qui mérite ses lettres de noblesse. Il existe plusieurs espèces d’Aloses mais toutes migrent vers les eaux continentales pour se reproduire en France. Dans le Finistère, celle qui est présente est la plus grande d’entre elle : la grande alose.

Elle a un corps fusiforme, comprimé latéralement, une bouche large, une couleur bleutée argentée et verdâtre sur le dos qui se nuance vers une couleur argentée au niveau des flancs et du ventre.

Ce poisson remonte certains cours d’eau côtiers du Finistère d’avril à juin (avec un pic de migration en mai) afin de se reproduire sur les parties basses de ces cours d’eau. Elle est une aubaine pour le pêcheur qui sait s’adapter aux saisons et rechercher la pêche la plus fun du moment.

Technique de pêche

La grande alose est un formidable combattant qui n’a rien à envier au saumon. Au bout d’une ligne, une alose ne s’avoue jamais vaincue. C’est un poisson cependant extrêmement fragile qui faut manipuler avec précaution, et remettre le plus rapidement possible à l’eau.

Ce poisson se pêche aussi bien à la mouche noyée, en nymphe qu’aux petits leurres légers, petits leurres métalliques brillants notamment.

Aux leurres, par exemple avec une petite cuillère tournante montée sur hameçon simple, la pêche est très simple. Il suffit de repérer la veine d’eau où stationnent les aloses, de lancer trois quart amont et d’entamer une récupération régulière le plus près possible du fond. Si elles ont un tempérament agressif ce jour là, les touches ne se feront pas attendre et l’émotion sera au rendez-vous.

Par ailleurs, rien ne sert de finasser avec ce poisson, sinon les combats s’éternisent et les chances de voir le poisson remis à l’eau se reproduire sont quasi nulles.